Le docteur fait alors un parallèle entre les soldats débarquant en 1944 sur les plages normandes pour sauver l’Europe afin qu’elle regagne « paix et liberté » et les corps retrouvés aujourd’hui sur d’autres plages, cadavres de migrants ayant fui la misère et la violence pour rechercher en Europe cette paix et cette liberté si précieuses.
« Ce sang versé par les combattants étrangers, morts sur le sol européen, doit appeler à plus de solidarité et de fraternité entre des peuples d’horizons différents. »
Encore faudrait-il éviter que l’Europe et le monde occidental ne soient les seuls oasis de paix et de prospérité. Encore faudrait-il créer les conditions nécessaires pour éviter à la source les guerres et les injustices qui acculent réfugiés et migrants à vouloir survivre ailleurs. « En diminuant cette pression migratoire, nous briserons le narratif qui fait monter le populisme et ses politiques de rejet et d’exclusion dans les pays les plus privilégiés. » Un impératif d’autant plus criant que « les prochaines vagues migratoires seront liées au changement climatique qui nous affectera tous ».