Ainsi, plutôt que des « faux » estampillés au feutre rouge indélébile, comme des annotations laconiques réalisées dans les marges d’une interro surprise, à propos desquelles un élève n’aurait rien le droit de rétorquer, peut-être est-ce davantage des formats médiatiques facilitant le dialogue avec le grand public qu’il faudrait encourager. Car, comme le soulignait déjà Kant au XVIIIe siècle, pour que les citoyens puissent faire un « usage public de leur raison », il est nécessaire de garantir la liberté d’expression et de publication de tous.
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