De la vérification à la discussion : les nombreuses méthodes de fact-checking

C’est le pouvoir de l’intelligence collective. En France, il est ainsi positif de noter qu’un fact-checking collaboratif est en train de se développer, avec par exemple l’intermédiaire de la plate-forme indépendante comme CaptainFact.

Dans ce cadre, les internautes collaborent pour vérifier eux-mêmes des informations présentes sur le web. Chacun peut citer une affirmation présente et la valider ou l’infirmer avec des sources. Au-delà de corrections factuelles, il pourrait ainsi être également pertinent d’encourager davantage de dispositifs facilitant les débats et échanges d’idées pour permettre aux démocraties contemporaines d’être réellement participatives et délibératives.

Dialoguer pour mieux raisonner

Une récente expérience, menée pendant la Fête de la Science 2018 et le Forum des Sciences Cognitives 2019, suggère d’ailleurs qu’il pourrait être intéressant pour les chercheurs de s’engager davantage avec le grand public pour animer des discussions sur certains sujets controversés, comme la vaccination ou les OGMs, en expliquant au public ce que signifie une preuve en science et quel est le consensus actuel de la communauté scientifique sur ces sujets.