Naëm Bestandji, blogueur, militant laïque et féministe, analyse les différentes formes de « racisme ordinaire » dont il a été victime : celle du raciste violent d’extrême droite, celle du raciste bienveillant de gauche et le racialisme intracommunautaire.
article par Naëm Bestandji publié sur l’agora du site marianne.fr, le 11 02 2021
Quand j’étais enfant, le racisme n’avait qu’une seule forme, produit par des profils plus ou moins similaires issus de l’extrême droite. Les « ratonnades » étaient menées par des skinheads, des policiers nostalgiques de l’Algérie française et de l’empire colonial ou par des militants « bas du front » national. De « bougnoule rentre chez toi » à « sale crouille », j’ai eu ma dose de gifles racistes dans mon adolescence et mes premiers pas dans ma vie d’adulte.