Confessions d’un radicalisé : «Je me lève Daech, je mange Daech, je vis Daech»

Le jeune homme est particulièrement fasciné par le personnage d’Abou Bakr al-Baghdadi qui a proclamé en juin 2014 le califat : « Je l’ai cru, j’ai cru qu’il disait la vérité ». « Je le voyais comme un père, autoritaire et gentil, prévenant », affirme-t-il même.

-

Le calife de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi, était comme un « père » pour le radicalisé./AFP

Ne mettant pas son projet de départ vers la Syrie à exécution, Djebril va donc s’orienter vers l’autre alternative préconisé par l’organisation terroriste : passer à l’acte sur le sol national. « Il y avait le porte-parole du calife qui disait qu’il fallait viser les militaires, la police, en gros les services régaliens », détaille-t-il.