Genoux à terre devant les tenants de l’islam politique qui ont réussi à faire passer la critique de la religion pour un crime raciste. Dans l’indifférence générale, on assiste au retour du crime de blasphème. On ne pouvait pas mieux tuer une seconde fois les dessinateurs de Charlie. La gauche radicale indigéniste, racisée et néo-féministe qui s’indignait de « l’islamophobie » de Charlie, se frotte les mains. Elle a le vent en poupe. Ses icônes sont vénérées par les médias et les réseaux sociaux. Virginie Despentes est une star. Rokhaya Diallo une icône. Danièle Obono une martyre depuis que le journal Valeurs Actuelles a eu l’idée, qu’on peut contester, de la représenter en esclave dans une fiction de série B plus ratée que raciste.
Cinq ans après la tuerie, le triomphe des anti-Charlie

Des centaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la Place de la République avant la marche contre le terrorisme à Paris, France, le 11 janvier 2015. Plusieurs chefs d'État européens se sont joints à la manifestation pour exprimer leur solidarité à la suite des récents attentats terroristes en France et pour commémorer les victimes de l'attaque contre l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris. Photo par Audrey Poree/ABACAPRESS.COM