Charlie : « Identité, quand la gauche perd les pédales »

Heureusement viennent les opprimés, les humiliés, les « racisés ». Heureusement, le cri d’ Allahou akbar résonne enfin. Attention ! Bouteldja ne soutient nullement Daech, dont le culte de la masculinité lui semble ressortir à la domination blanche. Mais ce cri, qui est celui de la guerre, « terrorise les vaniteux […] car son potentiel égalitaire est réel : remettre les hommes, tous les hommes, à leur place, sans hiérarchie aucune ». Toute l’histoire est écrasée, à commencer par les guerres de conquête et d’assimilation forcée des Arabes. Ces derniers – et tous les autres peuples – ont été aussi violents et odieux que les Blancs, mais pas question de s’arrêter à ce grain de sable. Le but exalté, c’est celui de la Cité perdue, cet eldorado qui jamais ne sera atteint.