Charlie : « Identité, quand la gauche perd les pédales »

En 2006, tout a changé. On voit un Mouloud Aounit, président du Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), engager une plainte de son mouvement contre France-Soir (pas la version actuelle, ndlr) qui, le premier en France, a publié les caricatures de Mahomet.

Une association de gauche, longtemps proche du parti communiste, assimile une représentation de Mahomet à un acte raciste. Aounit impose l’islamophobie comme une évidence, et au passage – car on parle de phobie – comme un désordre mental. Critiquer et moquer une religion qui laisse, et ce n’est qu’un exemple, une place seconde aux femmes est désormais une ignominie. Deux cent quarante ans après le massacre légal du chevalier de La Barre pour blasphème – il eut la langue tranchée, la tête coupée, le corps brûlé –, tout recommence, tout repart.