« Les jeunes ont peut-être quitté la jungle de Calais, mais ils en ont rejoint une autre : la jungle de l’administration française », explique Ferenc Hardi. Le bénévole a accompagné chacun des réfugiés lors de leurs entretiens avec les agents de l’OFPRA, qui avaient lieu à Paris. S’il n’avait pas le droit d’intervenir, sa présence rassurait les jeunes qui se sentaient plus sereins. Grâce à son soutien, tous ceux qu’il a accompagnés ont aujourd’hui obtenu leur titre de séjour, de quoi valoir à Ferenc le surnom d’ « oncle Baraka », béni en arabe.
À la recherche d’une France terre d’accueil (2/2)
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