Les enfants, eux, étaient sur les bancs de l’école du village trois jours après leur arrivée en France. « Lorsque des avions passaient un peu bas, ils avaient peur. Je pense que ça leur rappelait des événements douloureux de leur vie », raconter Céline Racine, l’institutrice du village. Mais leurs progrès sont rapides : en quelques mois, Omeir, 9 ans, et Soundous, 8 ans, s’expriment dans un français presque courant.
UNE DEMANDE D’ASILE COMPLEXE
Afin d’éviter des réactions de rejet, le maire a informé les habitants du village de l’arrivée imminente des réfugiés. « Au départ, certains avaient un peu peur, il faut le dire : c’était une situation inconnue. Mais cette peur a été dépassée par le contact quotidien avec les migrants », se souvient frère David.