Nemat, quant à lui, vit dans un appartement social au-dessus de l’hôtel de ville. Les frères de Taizé lui ont trouvé une alternance en maçonnerie. Sur les chantiers, il aide à la restauration des châteaux de la région. Mais même s’il se sent intégré, le jeune afghan entretient toujours l’espoir de retourner un jour chez lui. Il n’a pas eu de nouvelles des membres de sa famille depuis un an et ne sait pas s’ils sont encore vivants. « Un jour, j’aimerais retourner dans mon pays pour retrouver ma famille et travailler là-bas », confie-t-il, mélancolique. ■
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