Maçonnerie et électricité pour les uns, mécanique et agriculture pour les autres : à Taizé, tous les réfugiés qui étaient passés par Calais sont maintenant en voie d’insertion professionnelle. Certains ont emménagé dans leurs propres appartements et parlent un français plus que correct.
Ibrahim, le soudanais de 28 ans, est parvenu à obtenir un apprentissage au lycée viticole de la région. Lui qui a connu son pays en guerre depuis qu’il est né ne se fait guère d’illusions lorsqu’on lui demande s’il aspire à retourner au Darfour : « Bien sûr. Mais je ne crois pas que la paix soit un jour possible dans mon pays. »