Au Brésil, le rituel de protection pour “fermer le corps” relie les différentes traditions religieuses

Quand le commerce d’esclaves a atteint le Brésil au 16ème siècle, les croyances et les rituels africains ont survécu aux longs et périlleux voyages transatlantiques. Au fil des siècles, ces croyances ont été amenées à unifier beaucoup de descendants d’environ quatre millions d’esclaves ramenés au pays, par le biais des religions afro-brésiliennes actuelles du candomblé et de l’umbanda.

Pendant cette même période de la colonisation, 700.000 immigrants portugais se fixèrent au Brésil, apportant leur propre type de catholicisme avec eux. Certains de ces colons se fixèrent dans le Sertão, l’implacable désert brésilien, et leurs descendants sont connus comme “sertanejos”.