Terrorisme et immigration. Depuis plusieurs jours, les deux mots se mêlent dans les discours politiques. Mardi 10 novembre, un mini-sommet européen virtuel s’est tenu pour muscler la réponse au terrorisme, après les récents attentats en France et en Autriche. Il a notamment été question de renforcer les contrôles aux frontières. « Il est urgent et crucial de savoir qui entre et qui sort », a défendu la chancelière allemande, Angela Merkel. « Nous avons des milliers de combattants terroristes étrangers qui ont soit survécu aux combats en Syrie, en Irak (…) et sont revenus, soit qui n’ont pas pu partir parce qu’ils ont été arrêtés. (…) Ce sont des bombes à retardement », a averti le chancelier autrichien, Sebastian Kurz. Emmanuel Macron a, quant à lui, dénoncé « le dévoiement du droit d’asile ». La classe politique est prolixe sur le rapport entre attentats et contrôle des frontières. La corrélation est pourtant ténue, selon les chercheurs.
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