Loin des débats théoriques, comment vivent certains Tunisiens, religieux ou pas, l’inégalité dans l’héritage?

Zeineb partage le même vécu que Sana, mais elle n’a eu droit, comme ses soeurs, qu’à la moitié de ses frères: « Pourtant tout ce qu’on a acquis c’était grâce à nous tous », déplore-t-elle.

« Mes parents et nous étions tous mobilisés pour subvenir aux besoins de la famille. Nous les filles, on travaillait comme nos frères et très dur. Si certains d’entre eux ont abandonné le lycée, moi et ma soeur nous faisions les deux: aller à l’école puis revenir travailler à la maison ».