Loin des débats théoriques, comment vivent certains Tunisiens, religieux ou pas, l’inégalité dans l’héritage?

Ahmed, 35 ans, n’est pas contre l’égalité dans l’héritage mais revendique que les femmes participent plus aux dépenses quotidiennes au même titre que leur mari: « À commencer par le payement de l’addition lors d’un rendez-vous galant, jusqu’au dépenses du mariage et du foyer après ».

Injustice

Sana, 30 ans, évoque l’exemple de sa mère et de sa grand-mère pour plaider l’égalité dans l’héritage: « Sans elles, ni mon grand-père, ni mon père n’a pu acquérir quoi que ce soit. Elles travaillent comme eux et doublement en assurant le ménage et l’éducation des enfants et elles économisaient. Sans ma mère, mon père qui était gaspilleur, n’aurait jamais rien alors priver les femmes de la même part que les hommes parce qu’elles sont des femmes est très injuste ».