Un an après la chute du régime islamiste d’Omar el-Béchir, c’est l’aboutissement d’une lutte de longue haleine pour les femmes au Soudan : un article de loi, qui prévoit une peine allant jusqu’à trois ans de prison, va être ajouté dans le Code pénal national.
Cette victoire a été obtenue après plus d’une décennie d’un combat mené par des associations soudanaises de défense des droits de l’Homme. Et alors que l’ex-dictateur, à la tête du pays durant 30 ans après un coup d’Etat soutenu par les islamistes, avait écarté un projet de loi contre l’excision en 2015. Les Soudanaises ont elles-mêmes joué un rôle de premier plan dans cette révolte ayant débouché, après la chute d’el-Béchir en avril 2019, sur la formation d’un gouvernement de transition vers un pouvoir civil l’été suivant.