Selon Zeinab Badreddin, une militante, les peines prononcées en justice devraient inclure les membres de la famille faisant pression en faveur de l’opération.
Cette pratique n’est pas seulement une violation des droits des jeunes femmes, elle (…) a de graves conséquences pour la santé physique et mentale
Abdulah Fadil, représentant de l’Unicef à Khartoum
Reste maintenant à faire appliquer la loi, car l’excision est une pratique culturelle très ancrée dans le pays. « Traditionnellement, les Soudanais croient que couper les parties génitales externes d’une fille est gage d’honneur et d’un bon mariage dans l’avenir. Mais cette mutilation peut conduire à des infections et, dans les pires cas, à une infertilité ou à des complications lors des accouchements. Et cela diminue énormément le plaisir sexuel », explique le média soudanais Radio Dabanga.