Daniela, elle, a dû fuir la ville de Mexico, où elle était constamment harcelée par ses collègues de travail.
Dans la ville de Mexico j’ai été agressée et j’ai donc décidé de poursuivre ma route. A Tijuana je me suis sentie mieux accueillie. Se maintenir occupée te fait oublier les choses qui te sont arrivées. J’oublie tout ce harcèlement, toute cette discrimination. Sur le long terme toute la violence fait que tu deviens toi-même violente et il n’y a pas d’autres solutions que d’être violente quand la situation te le demande.
Parfois, fuir est une nécessité et demander l’asile au Mexique ou aux États-Unis est la manière la plus rapide d’obtenir une protection. Mais à l’heure actuelle, cette possibilité n’est plus garantie.