Pour les transsexuels, le “rêve américain” se résume à trouver où vivre en paix

En se dirigeant vers le nord de ces pays, les migrants transsexuels sont exposés à de plus grandes humiliations, comme celle par laquelle est passé Rafael Antonio, plus connu sous le nom d’ “Eléctrica”.

Eléctrica voyageait du Honduras au Mexique et elle décrit comment s’est passée son humiliation :

A Choluteca (au Honduras) ce qu’on voit le plus ce sont des viols de personnes gays, des mauvais traitements, des coups, etc. Les premiers à nous agresser sont les mareros, car ils veulent nous obliger par la force à faire partie de leur gang et je crois que ce n’est pas juste. A ce moment-là j’ai dit : je vais sortir du placard, je vais m’accepter pour ce que je suis, car je vaux beaucoup.

Au Mexique, les choses ne se sont pas améliorées. En entrant dans le pays, le 1er septembre 2016, elle s’est fait agresser et poignarder à Tenosique, dans la province de Tabasco. Eléctrica a demandé un visa humanitaire, mais il fut rejeté car il n’y avait pas suffisamment de preuves pour demander l’asile, même si elle avait été poignardée.