La Salvadorienne Mema Perdomo est un autre exemple des sacrifices faits par ces femmes afin de se protéger de leur propre entourage. Elle accuse les maras, les gangs, d’être la cause de l’abandon de son pays :
Il y a dix ans que je suis partie du Salvador. [Une de] mes meilleures amies a été brûlée vive à Usulután, après avoir été aspergée d’essence par les mareros. […] Moi je connaissais ces mareros, donc ils m’ont menacée et j’étais tellement paniquée que je suis venue ici.
Après quelques temps elle est arrivée à Houston, aux États-Unis, où elle a vécu pendant un temps avec sa sœur, même si elle ne se sentait toujours pas tranquille.