Rubí Juárez dirige le Centre d’attention complet aux personnes trans et a réalisé un recensement des femmes dans le secteur de la prostitution et des bars de Tijuana. Selon ele, le manque d’accès aux services de santé, d’éducation et au travail est dû au fait que de nombreuses transsexuelles ne se considèrent pas dignes d’avoir des droits ou sont fortement divisées.
Les transsexuelle migrantes qui n’ont pas réussi à trouver refuge au Mexique continuent leur chemin vers les États-Unis, où elles se présentent auprès des autorités afin de demander l’asile. Le processus est lent, et ces femmes vivent parfois des années entre la difficulté d’adaptation à un pays qui n’est pas le leur et la peur d’être déportées de nouveau dans celui qu’elles ont dû fuir.