Julie dit toutefois être « contente de l’avoir fait », car « ça a pesé sur [sa] candidature à l’université ».
« On a fait un entretien par Skype avec la directrice du département de la business school, et ça l’a beaucoup intéressée. C’est clair qu’aux States, ça compte, d’avoir fait de l’humanitaire, faut pas juste avoir un bon dossier, tu vois. Ça montre que… t’es ouvert d’esprit, t’as voyagé, ça apporte un plus que les autres n’ont pas toujours, ça montre que tu n’es pas que scolaire, que tu ne fais pas qu’étudier dans les bouquins mais que tu agis, quoi, que tu veux agir dans le monde. »
Julie est issue d’une famille cosmopolite des classes supérieures françaises soucieuses de développer les compétences internationales de leurs enfants dans l’espoir qu’ils se placent sur un marché éducatif et professionnel de plus en plus mondialisé.