« C’était pas du vrai humanitaire, mais ça m’a apporté plein de choses »

De surcroît, les participant·e·s majeur·e·s bénéficient aussi d’équipes d’encadrement sur place, qui les prennent en charge dès leur arrivée, et sont disponibles à tout moment en cas de problème. Pour les parents les plus réticents à envoyer leurs enfants, il s’agit d’un argument de poids utilisé par les agences qui leur garantissent un séjour humanitaire certes dépaysant et potentiellement bouleversant, mais sans risques. Le risque est d’ailleurs limité par l’éventail des destinations relativement « sûres » proposées, c’est-à-dire stables politiquement au moment du séjour, qui ne sont pas les lieux des interventions d’urgence des ONG.