Les 500 premiers exemplaires qu’elle a auto-édités se sont écoulés en trois mois. Elle vient de la rééditer et de lancer un site Internet.
Dans la vie, chacun traîne ses boulets, plus ou moins gros. Depuis le 13 novembre 2015, depuis qu’elle a survécu à la tuerie terroriste du Bataclan, dans le XIe arrondissement de Paris, Catherine Bertrand (un nom d’emprunt) en charrie un énorme dont le petit nom est ESPT (pour état de stress post-traumatique). Un boulet qu’elle met en scène avec humour mais sans fard dans «Les Chroniques d’une survivante», une bande dessinée en autoédition déjà écoulée à 500 exemplaires. Un succès qui «dépasse» un peu la jeune femme de 37 ans qui vit dans le Val-d’Oise.