Les membres de Jagärhär se mobilisent pour ajouter des notes et commentaires positifs là où se diffusent la haine et les fake news. Une façon pour eux d’équilibrer les discussions et de perturber l’algorithme de Facebook.
“Bien sûr, les réseaux sociaux ne reflètent pas la totalité de la population, mais quand on lit les commentaires en ligne, on a l’impression que 80 % des gens pensent que l’homosexualité est une maladie”, explique Mina Dennert, la fondatrice du groupe.
Nous voulons que les commentaires reflètent mieux la société dans son ensemble et pour cela, il faut permettre aux gens de s’exprimer et de participer.”
De fait, après l’intervention de Jagärhär dans les commentaires concernant Linnéa Claeson, le ton de la conversation s’est considérablement amélioré. Le quotidien Aftonbladet a même commencé à modérer sa page Facebook et à supprimer les messages les plus haineux.