Le pédagogue qu’il est tient tout de même à ne pas être qu’un oiseau de mauvais augure : « Ils finissent par se mettre au boulot, les résultats s’améliorent. Au départ l’appel était vécu comme une sanction et puis quand je voyais qu’un élève progressait, j’appelais également pour le signaler. J’envoie aux parents deux sms par semaine. Ils sont au taquet et il y a une confiance qui s’installe ». Sa méthode n’est pas révolutionnaire sinon qu’il se sert du cercle proche des élèves pour instaurer « un triangle vertueux » école, élèves, parents. Avec les collègues, il y a d’abord eu des interrogations parce que se transmettre régulièrement les informations ne va pas forcément de soi. Mais petit à petit, les enseignants de mathématiques, de philosophie, d’histoire-géographie le rejoignent : les nouvelles circulent de plus en plus (absentéisme, manque de travail, progression) et même des projets de cours collectifs émergent en français et en philosophie. Les lycéens voient bien que les professeurs s’allient contre l’échec scolaire, et cette détermination alimente la leur .
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