Son éloignement était pour moi une des conditions de ma liberté et de mon bien-être.
1989, j’avais 13 ans et l’on m’annonce que mon père veut que je le rejoigne à Paris. Désarroi, coup de tonnerre dans ma vie. Alors que mes amis, ma famille, vantent ma chance d’aller vivre en France, à Paris qui plus est, je suis mortifiée de tout quitter, d’aller rejoindre ce père que je souhaitais le plus loin de moi possible.