BERLIN (AFP) –
Les « Reichsbürger » (Citoyens du Reich), mouvance hétérogène mêlant néonazis, nostalgiques du Kaiser, complotistes et personnes aux croyances ésotériques, inquiètent les autorités allemandes en raison de l’audience croissante et de la prédisposition à la violence de ces groupes.
Cas emblématique, Wolfgang P., comparaît à partir de mardi devant un tribunal de Nuremberg (sud) pour le meurtre d’un policier en octobre 2016. Vêtu d’un gilet pare-balles, ce « Reichsbürger » avait ouvert le feu sur les forces de l’ordre venues l’interpeller et saisir chez lui une trentaine d’armes illégalement entreposées. Trois autres policiers avaient été blessés lors de l’opération.