Autre source de revenus potentiels : la vente de produits islamiques classiques – vêtements, livres, parfums sans alcool… -, dont les bénéfices peuvent être également clandestinement reversés à des individus ou organisations gravitant dans l’orbite de groupes djihadistes. « Les sites marchands sur Internet sont dans leur quasi-totalité parfaitement légaux, mais nous constatons parfois que l’un d’entre eux est en lien avec des comptes Twitter ou Facebook qui relaient de la propagande terroriste, explique le colonel Nicolas Duvinage, chef du C3N. Dans ce cas, nous poursuivons les investigations et, le cas échéant, nous signalons les faits à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). »
Quand le djihad infiltre Internet

Capture d'écran d'une vidéo de propagande diffusée le 13 mai 2018 par Amaq, l'agence de presse de Daech, montrant le Français Khamzat Azimov, auteur, la veille, de l'attentat du quartier de l'Opéra, à Paris. Amaq News Agency/AFP