Nous avons discuté à quatre, affiné le projet en croisant nos pratiques d’enseignement et en l’adaptant à différents contextes réglementaires. De la sélection des enseignants au protocole d’évaluation, les étapes du projet ont été construites ensemble, afin de réfléchir collectivement à la manière dont ce genre de dispositif pouvait être développé dans plusieurs pays européens.
Au final, la création de notre consortium a permis non seulement de bénéficier d’un soutien financier pour déployer le dispositif, mais elle a également contribué à lui donner une richesse d’approches qu’il n’aurait pas eues autrement.
Des compétences variées
À l’Université Clermont Auvergne (UCA), cinq réfugiés ont participé au projet en assurant des cours magistraux et des travaux dirigés. Le recrutement s’est fait sur la base de plusieurs critères : les compétences linguistiques, les compétences techniques, la motivation, les expériences professionnelles passées, etc. Pour trouver des candidats potentiels, les acteurs locaux et nationaux du monde socio-économique et du monde associatif ont relayé l’information dans leurs réseaux et, à la fin du mois de juin 2018, cinq personnes étaient sélectionnées.