Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins

2. Alléger son anxiété, et un peu son porte-monnaie

Né d’une initiative de l’australien Juan Mann (pseudonyme), le phénomène des « free hugs » (ou « étreintes gratuites »), qui consiste en une invitation à une accolade dans un lieu public, s’est propagé depuis sa première apparition en 2004. Cette thérapie gratuite a depuis été commercialisée, en tout bien tout honneur. Après les bars à chats, les bars à câlins ont fait leur apparition au Japon comme aux Etats-Unis. Samantha Hess propose, au sein de Cuddle Up To Me à Portland (Oregon), une carte de plus de 50 câlins, qu’elle facture un dollar (0,90 euro) par minute, « pour un résultat qui n’a pas de prix ». Dans l’Hexagone, à Paris et Marseille, les deux « câlinothérapeutes » et animateurs des Ateliers Câlin, Magali et Eric, organisent des sessions de 3 h 15 (25 euros) « pour étendre nos modes de communication au corps, la place de la tendresse dans notre quotidien et la réconciliation du masculin et du féminin ». Le fil conducteur ? « Oser proposer un geste tendre, oser recevoir de l’affection ».