Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins

Faire un câlin, à quoi ça sert ?

1. Lutter contre la déprime et les virus

Le démonstratif, ou le discret amateur de câlins, serait moins sujet à la déprime, aux rhumes sévères et à la grippe. Le câlin contribue à la production de l’ocytocine, hormone-clé de notre bien-être qualifiée de « nectar de guérison » par la chercheuse suédoise, Kerstin Uvnäs. « Elle est à l’amour et à l’attachement ce que l’adrénaline est au stress et à l’agressivité », explique Mme Rivière. Son niveau dans le sang « est directement lié à notre capacité de gestion du stress et à la qualité de nos relations sociales (…) Le toucher si particulier du câlin accroît les capacités de défense de l’organisme et relance globalement l’ensemble des fonctions du corps mais, plus profondément encore, il reconnecte au sentiment de bien-être parce qu’il relie l’individu à lui-même, aux autres et à la réalité de son environnement. ». Selon les travaux du chercheur américain Sheldon Cohen de l’université Carnegie-Mellon de Pittsburgh (Pennsylvanie), le lien social induit dans les câlins contribue, à lui seul, à booster le système immunitaire. Selon lui, « un câlin par jour devrait suffire pour traverser l’hiver ! ».