Pourquoi il ne faut pas oublier les câlins

5. Communiquer sans dire un mot

Dans son ouvrage Le Petit Livre des gros câlins (Seuil, 1988) où elle met en scène des ours pour expliquer les différents types de câlins, Kathleen Keating écrit que, « mieux que l’espéranto, les câlins parlent une langue universelle (…) et valent mieux qu’un long discours ». Nul besoin de mots lorsque le corps prend le relais. « Le toucher est instinctif. Il est le vecteur de nos sentiments lorsque nous montrons que nous aimons, que nous sommes concernés par le bien-être de l’autre, estime Céline Rivière. C’est un moyen de communication non verbal extrêmement puissant ». Un regret toutefois à formuler à l’heure des réseaux sociaux et de l’hypercommunication virtuelle : le câlin, cette accolade chaleureuse et réparatrice, n’a pas son émoticône. Et si on lui rendait justice ?