Les faits
Ils font découvrir la cuisine de leurs pays d’origine. Depuis février 2016, des réfugiés mitonnent des petits plats pour un traiteur parisien. Explications de Louis Jacquot, cofondateur des Cuistots migrateurs (commandes sur lescuistotsmigrateurs.com).
Il a dit
• Réfugiés. « Nous employons cinq cuisiniers réfugiés en France. Ils ont fui leur pays pour échapper à la guerre ou aux persécutions, notamment à cause de leur religion. Ils viennent de Syrie, d’Iran et de Tchétchénie. Ils sont cuisiniers professionnels ou simplement passionnés de cuisine. »
• Plats. « Ils cuisinent des plats de chez eux et les font découvrir aux Français. Il y a, par exemple, le keshke syrien, un boulgour au yaourt et à la menthe. Le sholeh zard est un dessert iranien à base de riz au safran, à l’eau de rose et à la pistache. Le manti tchétchène est fait de petits raviolis fourrés à la viande ou aux légumes, cuits à la vapeur. »
• Regard. « L’autre objectif est de changer le regard sur les réfugiés, vus comme une menace par certains Français. Nous voulons prouver qu’ils ont des choses à nous apprendre, des talents à nous faire découvrir. Et ça marche : nous sommes débordés par les commandes ! »
En partenariat avec le journal l’Actu : Extrait du n° 5306 du mardi 6 juin 2017
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