Quelques minutes avant de passer à l’acte, il avait envoyé son « manifeste » de 74 pages sur un site extrémiste, averti sa famille de ce qu’il s’apprêtait à faire et adressé à plusieurs rédactions des e-mails contenant des menaces contre les mosquées. M. Tarrant a choisi de se défendre seul, sans avocat.
De son côté, le juge Cameron Mander a imposé des restrictions drastiques quant à la couverture médiatique des débats pour éviter que l’accusé ne se serve de son procès comme d’une plate-forme pour répandre ses messages de haine.