Deux faits majeurs émergent sous la plume du politologue : 24 juillet, Recep Tayyip Erdogan, le président turc, participe à la première grande prière dans l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul, transformée en mosquée ; 16 octobre, Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie, est décapité par un jeune djihadiste d’origine tchétchène à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Pour Gilles Kepel, un fil relie ces deux événements, c’est ce qu’il appelle le « jihadisme d’atmosphère ».
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