Les Femen, déjà condamnées et relaxées dans des affaires d’ « exhibition sexuelle »…
Déjà en 2014, la question se posait pour le cas d’Eloïse Bouton, ex-Femen, condamnée pour « exhibition sexuelle » suite à une action le 20 décembre 2013, dans l’église de La Madeleine, à Paris. La jeune femme y simule un avortement, la poitrine dénudée, où l’on pouvait lire «344e salope», en référence au manifeste des 343, paru en 1971 dans le Nouvel Obs. Depuis d’autres membres du mouvement ont été jugés, notamment pour l’action à Notre-Dame (en février2013, ndlr), mais l’« exhibition sexuelle » n’a pas été retenue. Dans un article de Libération datant de 2014, Maître Michaël Ghnassia, alors l’avocat d’Eloïse Bouton déclarait : «La seule explication serait que la justice avait d’autres faits, de dégradation en l’occurrence, à leur reprocher».