Ce rejet est le fruit « d’esprits faibles », pose Abobikrine Diop. Le recteur de la mosquée Bilal, qui accueille en majorité des fidèles d’origine sénégalaise, préfère insister sur ce « socle commun » qui unit tous les musulmans quelle que soit leur origine. Porte-parole de la Fédération française des associations islamiques d’Afrique, des Comores et des Antilles, il est de ceux qui œuvrent « à montrer que l’islam n’est pas seulement lié au Maghreb et au Moyen-Orient, mais qu’il est aussi fait d’autres cultures, d’autres branches, d’autres chaires ».
Marseille : « Être noir en islam, c’est compliqué »
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Le mufti Mohamed Kassimguide spirituel des Comoriens de France