Marseille : « Être noir en islam, c’est compliqué »

Les pratiques elles-mêmes sont très proches, sinon jumelles. « L’islam n’a pas de frontière. Il n’y a pas de mésententes cultuelles entre nous », balaie Ali Dahmani, président de la mosquée de la Capelette, l’une des plus importantes de la ville, reprenant le discours classique sur l’unité. De fait, il n’existe pas de divergences de fond mais des subtilités entre les courants malékite (prépondérant au Maghreb) et chaféite (qui prévaut aux Comores). Il y a en revanche de vraies querelles d’interprétation entre tenants du salafisme, de courants classiques et du soufisme.