L’échec de la construction d’une grande mosquée qui devait unir tous les fidèles marseillais – lié aux déchirements incessants entre les porteurs du projet algériens et marocains – symbolise cette discorde. Le mufti Kassim ne regrette qu’à moitié que l’édifice ne voie pas le jour : « Le leadership en aurait été assumé par les Maghrébins et cela aurait fini en guerre du micro, en bataille de pouvoir. » L’imam Souiki s’agace : « Ça n’a rien à voir avec le culte ; c’est politique, tout ça ! »
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