Échec de la construction d’une grande mosquée
Dans les mosquées comoriennes résonnent à la fois les langues arabe et comorienne. Ce n’est pas du goût de tous. « Les Comoriens ne sont pas arabophones. Leur connaissance est donc basée sur une mémorisation parfois vidée de compréhension. En revanche, ils ont une psalmodie du Coran au-dessus de la moyenne », observe l’imam Souiki.
« Notre enseignement est de qualité, mais il y a parfois une carence au sein de la masse qui a une faible maîtrise de la langue. C’est exactement pareil chez les Maghrébins nés ici ! », pique, en retour, Nassurdine Haidari, imam, militant associatif et politique, aux racines comoriennes.