Yann Leroux, lui, doute d’une responsabilité majeure des plateformes : «C’est d’abord lié à ce besoin qu’on a d’être en relation, quel que soit le type de relation. S’il faut ajouter un tiers là-dedans, je crois que les Etats ont un rôle d’éducation à jouer.» En attendant, on peut aussi rêver, sans trop y croire, à une prise de conscience collective. Jon Ronson finit son livre ainsi : «La chose formidable avec les réseaux sociaux, c’était qu’ils ont donné une voix à ceux qui n’en avaient pas. Ne les transformons pas en un monde où le meilleur moyen de survivre est de redevenir silencieux.»
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