Csanád Szegedi était l’un des leaders du Jobbik, parti antisémite, jusqu’à ce qu’on lui dise que sa grand-mère avait survécu à l’Holocauste.
Csanád Szegedi était l’un des leaders de l’extrême droite hongroise avant de découvrir que sa grand-mère était juive. En 2006, il avait seulement 24 ans lorsqu’il est devenu le vice-président du Jobbik, parti antisémite et ultranationaliste, troisième parti hongrois lors des dernières élections. Un an plus tard, il participait à la création de Magyar Garda (la Garde hongroise), un groupe paramilitaire désormais interdit qui passait ses journées à défiler dans les rues de villages roms avec des bottes noires au pied et à protester contre la tenue du World Jewish Congress.