L’Alternative für Deutschland sait qu’elle n’a pas grand-chose à craindre sur le front juridique. Le ministère de la Justice a confirmé chercher un angle d’attaque, mais les juristes interrogés par les médias allemands sont pessimistes. Il est, en effet, difficile d’en faire une affaire de protection de la liberté d’expression, car les enseignants allemands sont tenus légalement à la neutralité politique durant leurs cours. Les élèves peuvent, d’ailleurs, déjà se plaindre directement à la direction d’une école s’ils estiment qu’un professeur ou un maître fait preuve de prosélytisme politique. L’État ne peut pas non plus se substituer à un enseignant estimant sa vie privée bafouée par une dénonciation en ligne. C’est à ce dernier d’agir et de demander à l’AfD d’effacer de leur portail les informations personnelles qui le concernent en vertu du nouveau règlement européen de protection des données privées (RGDP).
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