L’épicier du bas de l’immeuble les voyait souvent passer, tôt le matin et tard le soir. «Mais on ne leur parlait pas. Nous ne pouvions pas les regarder trop longtemps. S’ils se rendaient compte qu’on les observait, c’était dangereux. On ne connaissait pas leur prénom, entre eux ils s’appelaient Abou Machin ou Abou Truc».
En face de chez Jean-Michel Clain vivaient également sa nièce, son mari et leurs enfants. Plusieurs autres familles francophones résidaient également à proximité, dont celle de Fabien Clain, que plusieurs habitants ont reconnu sur les photos que nous leur avons présentées. C’est donc très probablement depuis ce quartier que les deux frères ont revendiqué les attaques du 13 novembre 2015.