La constitution à venir d’un nouveau conseil scientifique devrait permettre d’affiner la proposition. « On aimerait commencer le parcours avant 1830, dès le XVIe siècle, et poursuivre jusqu’à aujourd’hui », précise Florence Hudowicz. Pour la conservatrice, une collecte de témoignages sonores est nécessaire pour concilier des mémoires disjointes et conflictuelles. « Il faut penser ce lieu comme un pont entre l’université et la cité », insiste-t-elle.
Le projet de musée de l’histoire de la France et de l’Algérie est relancé

L’historien Benjamin Stora (à gauche) remet son rapport sur les questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie à Emmanuel Macron, au palais de l’Elysée, le 20 janvier 2021. CHRISTIAN HARTMANN / AFP