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On aurait tort pour autant de lire Dalembert uniquement comme un écrivain haïtien. « Noires blessures » (2011) raconte comment on devient raciste en se concentrant sur un personnage travaillant dans une ONG en Afrique. « Ballade d’un amour inachevé » (2013) évoque l’Aquila, en Italie, où la terre « s’est mise à giguer dans tous les sens » en avril 2009. Et « Mur Méditerranée », son roman paru cet automne aux éditions Sabine Wespieser, se concentre sur les destinées tragiquement contemporaines de trois femmes venues de Syrie, du Nigéria et d’Erythrée qui risquent leurs vies pour tenter de gagner l’Europe, en passant par la Libye. Dalembert est un écrivain du monde, à qui rien de ce qui est humain n’est étranger.