En classe, les enseignants ne parviennent pas toujours à repérer les situations à risque, par manque de formation ad hoc ou de temps. «Malgré toute leur bonne volonté, ils doivent gérer ce problème parmi d’autres, ils veulent être sûrs d’eux avant d’intervenir», souligne Samuel Rohrbach, président du Syndicat des enseignants romands. A ses yeux, la volonté politique manque pour instaurer un système de formation d’envergure. A Genève, la Cour des comptes a d’ailleurs récemment épinglé les grandes disparités entre établissements en matière de prévention, de détection ou de prise en charge des cas de harcèlement.
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