Comment expliquer cette loi du silence?
Il ne faut pas sous-estimer le rôle de la honte pour les victimes, qui espèrent parfois que la violence va s’arrêter d’elle-même. De même, beaucoup d’enseignants attendent avant d’agir en se disant: tant que je n’ai pas vu, je ne peux pas juger. Or, les témoins font partie intégrante de la dynamique, si bien qu’il est souvent difficile d’obtenir des aveux. Autre problème: les enseignants ne sont pas tous formés pour repérer des signaux d’alerte. Lorsqu’il y a une chute des résultats scolaires, ils cherchent des réponses ailleurs avant de penser au harcèlement.